L'oflag IV-D est un camp d'officiers prisonniers de guerre de 1940 à 1945 en Allemagne. Il était situé sur le territoire de la commune d'Elsterhorst (Nardt), à 50 km au nord-est de Dresde et 4 km de la petite ville d'Hoyerswerda en Saxe, à la limite de la Silésie. L'effectif du camp est de 2 500 officiers avec leurs ordonnances.
Le camp est constitué de 10 blocs, de 4 baraques chacun.
Mon père a d'abord été détenu au XIII A à partir du 26 septembre 1940
puis au IV D
à partir du 13 septembre 1941
Nos débuts y furent des plus pénibles en raison du manque de ravitaillement. On sentait à divers indices que c'était vraiment pour nos gardiens le commencement de la fin. Pour les prisonniers russes du bloc voisin, c'était plus dramatique encore. Ces pauvres Russes étaient dans un état physique lamentable. Quand on leur offrait une cigarette, ce qui de notre part était vraiment un acte de charité, car il ne nous en restait pas beaucoup, ils avaient du mal à la fumer. Chez ces gens épuisés, la mortalité était très élevée. Tous les matins nous assistions à un défilé de cadavres qui n'avaient plus rien d'humain. Ils étaient portés sur des, civières et balancés dans une fosse commune sans autre forme de procès. Un jour j'en ai compté vingt-trois.
L'effectif du camp varie entre 5 437 prisonniers (officiers et leurs ordonnances) en juin 1940, 4 054 en 1943 et 5 992 en janvier 1945. En raison des bombardements de Dresde, les autorités allemandes firent évacuer le camp du 17 au 19 février 1945. Certains prisonniers restés à Elsterhorst et Zeithain ont été libérés par l'armée soviétique entre le 19 et le 22 avril et rapatriés par Odessa.
Nous étions parfois autorisés à une promenade le long des barbelés du camp. Nous en profitions pour faire ample provision de pissenlits, orties, et autres herbes moins nobles que nous utilisions ensuite au mieux pour confectionner diverses soupes ou salades. Certains se moquaient de nous et d'autres nous désapprouvaient ouvertement, prétendant que les lieux de nos cueillettes recouvraient les fosses où avaient été enterrés les prisonniers russes morts du typhus l'année précédente. C'était sans doute vrai. En tous cas, s'ils mangeaient les pissenlits par la racine, selon l'expression consacrée, nous étions très heureux de nous contenter des feuilles pour le moment. D'ailleurs, nous n'avions cure de ces propos pessimistes(ou envieux ?), car nous considérions avoir subi assez de vaccinations diverses depuis cinq ans, pour être immunisés contre toute maladie, contagieuse ou non, pendant plusieurs années encore. Et je me souviens qu'un jour, pour montrer à tous que nous n'avions pas peur, nous avons mangé des pissenlits en potage, en hors-d'œuvre, en ratatouille, en salade, et en dessert, lequel consistait en pissenlits braisés à la crème de rutabagas.
C'est alors qu'il se produisit un événement fabuleux qui bouleversa à point nommé le cours des choses. Nous vîmes en effet arriver au camp un beau matin un camion blanc qui nous parut gigantesque. Il portait les marques de la Croix Rouge suédoise. Ce camion providentiel contenait des tonnes de vivres de grande valeur nutritive sous un faible volume : lait concentré, confiture solide, fruits confits, chocolat, biscuits et bonbons vitaminés, rations de combat, le tout était agrémenté de cigarettes et de ... papier hygiénique !II y avait aussi des produits en poudre que nous ne connaissions pas, en particulier du café soluble. Un comité « ad hoc » fut constitué sur le champ, avec pour mission d'assurer la répartition équitable de ces vivres, ce qui ne posa aucun problème. C'est probablement grâce à cette manne céleste que nous pûmes récupérer assez de forces pour surmonter les efforts qui nous attendaient par la suite. Je vais dire qu'en ce qui concerne le café il y eut quelques tâtonnements. Dans l'ignorance des choses, on en arrivait à des concentrations exagérées, causes de troubles plus ou moins graves…Il y eut aussi des accidents à la suite de l'absorption inconsidérée de ces aliments très concentrés. Etant donné la précarité de notre état physique, il fallait évidemment prendre certaines précautions, suivre le mode d'emploi et ne pas dépasser la dose prescrite. Sinon le résultat était déplorable : malaises, diarrhée, tachycardie, tremblements convulsifs, etc...
Et la vie quotidienne poursuivait son petit train-train : appel, soupe, appel, soupe et dodo
La vie dans les baraques de l'Oflag IV D. (dessin réalisé par E.Arnaud au cours de sa captivité)
Le matin du 22 avril nous nous étions aperçus que nos gardiens étaient partis dans la nuit. Nous en avions déduit que les Russes ne devaient pas être loin. La première conséquence de ce départ fut que nous fîmes plus ample connaissance avec les prisonniers russes. Mais tout ce que nous pûmes en tirer se réduisit à des « Nie poniemaï » c'est-à-dire « moi y en a pas comprendre ».
En second lieu, nous assistâmes à des scènes curieuses : certains prirent la place dessentinelles dans les miradors !... Enfin, ce qui me parut plus astucieux, une équipe s'empara de la cuisine et réussit à la faire fonctionner avec ce qui s'y trouvait encore, ce qui fait que nous eûmes le jus, la soupe et la bibine habituels.
Quelle ne fut pas notre stupéfaction le lendemain vers 8 h du matin quand nous entendîmes nos guetteurs crier : « les voilà, les voilà, ils arrivent !... » Nous nous précipitons tous pour occuper les postes d'observation les meilleurs et nous découvrons un spectacle hallucinant Une nuée de cavaliers a surgi de l'horizon. Ce sont des cavaliers d'un autre âge, montés sur de petits chevaux rapides à crinière et à longue queue. Ils ont la lance au poing. Ils la tiennent horizontalement. Quand ils sont plus près, nous reconnaissons des faces de mongols avec des moustaches tombantes, coiffés d'un drôle de bonnet de fourrure sur le devant duquel on distingue une étoile rouge. Ces cavaliers sont accompagnés d'artilleurs qui prennent très rapidement position et mettent leurs pièces en batterie. Le Camp est submergé par les nombreux arrivants. Ils se rendent compte que nous ne représentons aucun intérêt pour eux. Malgré tout, leur « intendance » suit. Nous avons droit à une ration de mixture bizarre, à puiser dans un grand récipient, genre « roulante ». C'est l'intermédiaire entre le pot au feu et la choucroute. " Mais c'est quand même meilleur que la soupe de rutabagas. Les Russes ne s'attardent pas et ils poursuivent leur mission. De ce fait, nous avons l'impression d'être vraiment libérés. Aussi sortons-nous du camp au début de l'après-midi, sans but précis, histoire de voir un peu ce qui se passe dans les environs.
On nous sert une nouvelle ration de borchtch que nous avalons avec appétit. Notre sortie nous a donné faim. Vers 18 h un rassemblement est ordonné. Ce n'est pas un « appel ». Il s'agit de nous informer que pour ne pas gêner les opérations en cours, nous devons nous préparer à évacuer le camp d'un moment à l'autre et nous diriger sur GRÔDITZ, village situé à une dizaine de kilomètres au nord-est.
Nous atteignons sans encombre la route qu'empruntaient ces jours derniers les colonnes de réfugiés. Leurs impedimenta sont abandonnés. Nous nous livrons à un pillage en règle mais les Russes sont passés avant nous et il n'y a plus grand chose à récupérer. Nous apercevons non loin de là un village du nom de JAKOBSTAHL. Il y a là des tas immenses de sacs de 50 kilos et des montagnes de pains de sucre. Je remplis mon sac de sucre et comme la journée s'avance, je rentre au camp où je retrouve mes camarades qui sont tout fiers de me montrer le butin de l'expédition dont ils de grands hangars. Je pénètre avec quelques camarades à l'intérieur de l'un d'eux et nous tombons sur une réserve phénoménale de sucre. Il y a là des tas immenses de sacs de 50 kilos et des montagnes de pains de sucre. Je remplis mon sac de sucre et comme la journée s'avance, je rentre au camp où je retrouve mes camarades qui sont tout fiers de me montrer le butin de l'expédition dont ils ont fait partie de leur côté : deux canards et trois lapins «récupérés » dans une ferme. De quoi envisager avec optimisme nos prochains repas.
On nous sert une nouvelle ration de borchtch que nous avalons avec appétit. Notre sortie nous a donné faim. Vers 18 h un rassemblement est ordonné. Ce n'est pas un « appel ». Il s'agit de nous informer que pour ne pas gêner les opérations en cours, nous devons nous préparer à évacuer le camp d'un moment à l'autre et nous diriger sur GRÔDITZ, village situé à une dizaine de kilomètres au nord-est.
Nous nous mettons donc en devoir de réunir nos affaires d'autant plus rapidement que nos artilleurs russes du matin ont déjà commencé à tirer par-dessus le camp. Nous voyons ainsi en action pour la première fois les fameuses « orgues de Staline ». Sans doute pour ne pas être en reste, ceux d'en face eh font autant et notre camp est bombardé par leur artillerie. Un obus traverse même de part en part la baraque où je me trouve, heureusement sans éclater, mais cela suffit à me décider à partir sans emporter tout ce que j'avais prévu de prendre avec moi.
Nous sortons donc du camp et nous dirigeons en colonne de pagaille vers le bois voisin. Les combats ont l'air de s'intensifier. Nous voyons des fusées éclairantes, soutenues par des parachutes sans savoir à quel parti elles appartiennent.
Après trois heures de marche nous arrivons à CRÖDITZ vers minuit. La place du village est éclairée par les incendies. Dans un grand déploiement de forces, un général russe est arrivé au milieu de nous et nous a harangués d'une manière fort civile sans que nous comprenions un traître mot de son discours. Néanmoins il nous fut résumé sur le champ et il en ressortit que la glorieuse et invincible armée de libération du valeureux peuple russe était heureuse d'avoir pu nous soustraire à l'ignoble tyrannie du monstre nazi, mais que sa tâche n'était pas terminée et qu'elle devait poursuivre sa mission jusqu'à la victoire finale.
Et voilà pourquoi je ne laisse jamais passer la fête de la saint Georges chaque 23 avril depuis lors sans célébrer le souvenir de cette « libération » d'une manière ou d'une autre…
Mon père racontait qu'ils avaient créé une troupe de
Théâtre
Les prisonniers désœuvrés de l'Oflag IV-D montèrent une troupe de théâtre extrêmement active: son atelier réalisa plus de 1 500 costumes pour un millier de représentations d'environ 80 pièces différentes, par exemple Œdipe-roi de Cocteau, Knock de Jules Romains, Le médecin malgré lui de Molière...
Mon père a mentionné également les études qu'il a suivies, il faut rappeler quil n'avait que 20 ans lors du début de sa captivité.
Faculté libre, cours et conférences
Le camp compte 485 membres de l'enseignement, dont pour l'enseignement public, 4 du supérieur, 64 du secondaire public (dont 27 agrégés). Pendant toute la durée de la guerre, selon l'annuaire des anciens de l'Oflag IV-D, vont passer dans le camp 24 enseignants du supérieur (dont les professeurs du Grand séminaire), 163 professeurs du secondaire, 12 professeurs d'écoles normales, 20 d'EPS, 58 du technique, 5 d'éducation physique, 1 de musique, 1 de dessin, 7 inspecteurs de l'Enseignement primaire, 53 directeurs d'écoles primaires, 664 instituteurs, 3 archivistes et 110 étudiants.
Le normalien Jean Guitton et le frère dominicain Yves Congar, organisèrent une véritable faculté libre donnant des cours et de conférences régulières sur tous les sujets scientifiques, techniques, anthropologiques (préhistoire), historiques, théologiques.
Une formation d'éducation populaire était aussi donnée avec des manuels qui étaient imprimés sur place.
Papa était très heureux de sa formation au
Scoutisme , à ses règles et à sa discipline
Dès leur arrivée à l'OFLAG IV D en juin 1940, les officiers adeptes du scoutisme se regroupent spontanément. Plusieurs troupes sont constituées selon les différents mouvements: Éclaireurs de France (Eugène Arnaud, Maurice Bayen), Éclaireurs unionistes et Scouts de France (Paul Froger, Pierre Roux).
À partir de 1941, le recrutement est organisé avec l'objectif de faire connaître les méthodes du scoutisme et de former de futurs chefs pour l'après-guerre. Près de 400 officiers prisonniers se rassemblent ainsi et participent aux formations, aux réunions, à différentes activités spécifiques. Les autorités du camp font appel à eux dans de nombreuses occasions car ils sont responsables et organisés.
Papa évoquait aussi les ateliers, les « popotes », les préparations d'évasions, l'organisation de spectacles de marionnettes et de fêtes ainsi que les relations d'amitié qui en découlent lui permettent de rendre la captivité moins douloureuse.
Une Société archéologique voit le jour
L'enseignement de Préhistoire a plus de 200 inscrits, une bibliothèque, il obtient du commandant du camp l'autorisation d'explorer le sol de la forêt environnante où il trouve un certain nombre de sites qui sont explorés méthodiquement par les prisonniers. Un musée est créé dans le camp. Ce groupe est en correspondance avec le milieu scientifique, il édite des rapports et même un bulletin.
Le samedi 29 Mars 1941, 24 officiers (BOUTEILLER, MOURA, DAMIDOUX, MONNE) s'évadent par un tunnel creusé depuis la baraque 38. Seul sept ou huit seulement ont pu réussir à gagner la France (le Capitaine HELOIRE, le Lieutenant de CASTRIES, le Lieutenant AOUACH, deux Officiers de LYON, le Lieutenant George MARCEL, le Colonel MONNE)
Le 14 octobre 1941, une trentaine d'officiers (dont Albert Lautman,Maurice Bayen et Christian Megret de Devise) s'échappe grâce à un tunnel creusé sous les barbelés, à partir de la baraque 35.
Le 10 décembre 1941, 14 prisonniers s'évadent.
Libération
En raison du bombardement de Dresde qui a eu lieu du 13 au 15 février 1945, les autorités allemandes ont fait évacuer le camp entre le 17 et le 19 février.
600 officiers malades ou inaptes à la marche restèrent à Elsterhorst et Zeithain avec des médecins prisonniers français et seront libérés par l'armée soviétique entre le 19 et le 22 avril et rapatriés par Odessa après un périple de deux mois à travers l'Allemagne et l'U.R.S.S.
Les autres, par détachements de 400 à 800 hommes ont été acheminés, à pied en direction de l'ouest:
La majorité d'entre eux furent amenés à l'oflag de Colditz - l'oflag IV-C - ou dans ses environs (Nerchau, etc.) . Certains y resteront jusqu'à la libération du camp par les troupes alliées le 14 et 15 avril 1945, d'autres seront redéplacés au camp de Zeithain au bord de l'Elbe au Nord de Riesa, où ils seront libérés par l'armée russe le 23 avril 1945. Certains parviennent à s'échapper tels le lieutenant Joseph Belle.
Une colonne fut amenée au camp de la forteresse de Königstein - l'oflag IV-B - libéré par les Russes à la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945.
Une autre partie des officiers resta cantonné à Lunzenau, d'autres à Benndorf près de Frohburg et enfin une autre partie fut libérée à Errenhaide près de Burgstädt le 14 avril 1945.
Tous ont fait entre 150et 170kilomètres à pied dans les plus effroyables conditions pour être parqués dans des lieux de fortune, salle des fêtes, gymnases, théâtres, sans eau ni courant ni toilette, dormant sur la paille par terre, affamés et au désespoir de revoir un jour les leurs après cinq ans passés dans des camps de prisonniers. Leur libération fut souvent endeuillée par les combats entre les nazis et les Alliés, notamment Soviétiques, mais parfois ils furent pris pour cible par leurs libérateurs qui ignoraient qu'ils tiraient sur un camp de prisonniers.
Camille Jacquenod (1906-1971) (le site indique à gauche stalag IV-B, mais le scan du document original à droite montre oflag IV-D, comme sur un album photo familial), Directeur national du Comité fond FFS et des Equipes de France de 1947 à 1968,
Charles Potut, chercheur sur le Néolithique, charentais,
Abbé P. Mouton, chercheur en Haute-Marne,
Pierre Dollé,
Archives
Les archives du Centre d'entraide de l'Oflag IV-D créé en septembre 1942, devenu en septembre 1945 l'Amicale des anciens prisonniers de l'Oflag IV-D, ont été versées aux Archives nationales.
Notes et références
Patricia Gillet, Le théâtre dans les camps de prisonniers de guerre français, 1940-1945, in: Théâtre et spectacles hier et aujourd'hui: époque moderne et contemporaine, Paris, Ed. du CTHS, , 598p. (ISBN978-2-735-50220-2,OCLC716138670), p.269 et 270.
Derrière les barbelés, Louis Walter
André Gueslin, Les facs sous Vichy: étudiants, universitaires et université de France
Jacques de la Vaissière (préf.Jean Guitton), Silésie, morne plaine: cahier dans un grenier, Paris, France-Empire, , 478p.(ISBN978-2-704-80665-2, OCLC407064619)
fils de l'aviateur Victor Stoeffler, record du monde de distance (2160 km) en vol de nuit le 13 et 14 Octobre 1913
Bibliographie
Pierre Bertrand, Oflag IV-D. Annales et répertoires, Arras, Imprimerie centrale de l'Artois.
Jean Guitton, Journal de captivité 1942-1943.
Résumé
Quarante ans ont passé depuis le temps où j'écrivais ces notes dans une baraque de l'Oflag IV D, et que mes parents et mes amis publièrent en France sous l'Occupation. Ces feuilles se sont détachées de moi ; je ne les ai jamais relues. Maintenant je les examine, comme s'il s'agissait de l'écrit d'un mort. Et je voudrais tenter de porter sur ce livre passé un jugement équitable. A la fin de sa vie saint Augustin recensait les livres qu'il avait écrits : il appelait cet examen : Rétractation. Ce qui ne veut pas dire « condamnation », mais autocritique, jugement de soi par soi.
Ce qui m'attache à ce « Journal de captivité », c'est la souffrance qu'il m'a causée : la cicatrice, qui demeure encore. Et qui n'est pas sans rapport avec ce trouble de l'esprit qui subsiste encore dans l'inconscient de la France, depuis la Libération, l'empêchant d'être pleinement unie à elle-même.
Jean Guitton
L'auteur Jean Guitton
Jean Guitton est né en 1901. Écrivain, philosophe, il est élu en 1961 à l'Académie française. Il devient membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1987. Il fut le seul laïc autorisé par le pape à siéger au concile Vatican II.
Pierre Lelong, Une vie de camp, prisonnier à l'Oflag IV-D, Henri Curtil éditeur, 1945.
Étienne Morin, Captivité, scènes de la vie au camp.
Général Noël de Cointet, Souvenirs de l'Oflag IV-D.
Pierre Duquet, Oflag 4-D, dessins et poèmes de captivité, 1991.
Jacques de la Vaissière (préf.Jean Guitton), Silésie, morne plaine: cahier dans un grenier, Paris, France-Empire, , 478p. (ISBN978-2-704-80665-2, OCLC407064619)
Maurice Rémy, Drôle de monde, Paris, 1941 (42 impressions).
Louis Walter, Derrière les barbelés, 1942.
Voir aussi
Articles connexes
Oflag IV-B: camp d'officiers Alliés - généraux d'une part et, d'autre part, subalternes venus en février 1945 de l'Oflag IV D - prisonniers de guerre dans la forteresse de Königstein en Allemagne.
Forteresse de Königstein où furent transférés en février 1945 une partie des prisonniers de l'Oflag IV D.